Ma santé, mon stress et moi

« NE LAISSE PAS LES MAUVAISES PENSÉES PARALYSER TON ESPRIT. APPRENDS-LEUR LA DANSE » PROVERBE INDIEN

Stress : « réaction du corps et du mental face à un danger ou à un événement qui nous oblige à nous adapter« . Dans notre vie quotidienne, les occasions ne manquent pas : rythme infernal ou au contraire ennui, problèmes avec les enfants ou au sein du couple, conflits, imprévus de tout ordre, changement des habitudes de vie…

Se produit dans notre corps une réaction biologique, notamment hormonale, qui se traduit par des signes physiques (le cœur se met à battre plus vite, la respiration s’accélère brusquement, etc.). Bien entendu, nous ne réagissons pas tous de la même façon au stress et surtout pas avec la même intensité.

Pour certaines personnes, ces « montées d’adrénaline » sont un moteur qui les stimulent et les incitent à se dépasser. Pour d’autres, elles sont une source d’angoisses systématiques qui les empêchent de s’épanouir ou d’être serein(e).

Sans compter que bien souvent également ces sources de stress viennent en plus (tant qu’à faire) réveiller des blessures que nous avons en nous : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice (cf « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Louise Bourbeau) telles des interrupteurs émotionnels.

Cela nous demande une écoute au quotidien en lien avec nos émotions et nos besoins comme symboles de la boussole intérieure de notre bien-être.

Le stress peut ruiner notre santé, tant physique que psychologique. L’échelle Holmes et Rahe (1967) ou Echelle de pondération des éléments de la vie est utilisée pour calculer le niveau de stress et déterminer la probabilité que la santé soit affectée au cours de l’année qui vient. Chaque événement est en effet assorti d’un nombre plus ou moins élevé de points en fonction de sa propension à engendrer du stress.
Faites vos comptes : un score inférieur à 150 montre un stress modéré, un score supérieur à 150 montre un stress élevé, mais attention ce ne sont que des moyennes, cette échelle ne prend pas en compte les différences individuelles de réaction à une situation stressante.

Le simple fait de se poser cette question et de s’accorder quelques instants, de se prendre en considération et d’être bienveillant(e) envers soi-même peut déjà permettre de faire descendre le niveau de stress.

Vous le voyez sur le tableau ci-dessus, le départ à la retraite comporte une part de stress : changement de rythme, manque de lien social, angoisse du vide, peur de ne plus se sentir utile socialement… C’est le début d’une nouvelle étape, qui doit être bien préparée.

Une pratique régulière d’exercices de psychologie positive accroît le degré d’épanouissement et favorise le bien-être. Ainsi, lors de ses études, Robert Emmons a pu observer une baisse du taux de cortisol (hormone du stress) de 23% chez les personnes qui pratiquaient régulièrement la gratitude.

* J’ajouterai : à tout âge 😉

Alors repensez à la journée qui vient de s’écouler, focalisez-vous sur les instants positifs, quelles sont les trois choses pour lesquelles vous éprouvez de la gratitude ?

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