Article écrit pour la Journée de l’Optimisme à Rennes le dimanche 26 juin :
Une lutte à l’intérieur de nous-même
Nous avons tous en nous l’optimisme et le pessimisme. Ces deux façons de voir la réalité, la vie cohabitent à l’intérieur de nous. Elles s’activent et se ré-activent en fonction des moments et des situations.
Etre pessimiste favorise la perte de confiance et d’estime de soi et donc conduit petit à petit à « l’à-quoi-bonisme » A quoi bon commencer quelque chose si nous imaginons d’avance que cela va rater ? Pour le pessimiste, c’est « toujours » la même chose, il n’y arrivera « jamais ».
Développer son optimisme permet d’oser passer à l’action car même si son projet vient à échouer, l’optimiste n’en fait pas une généralité et ce n’est pas toute sa vie qui est un échec. D’ailleurs est-ce vraiment un échec ou plutôt une expérience sur laquelle il a pu apprendre de nouvelles compétences, rencontrer de nouvelles personnes, s’ouvrir à d’autres façons de faire … ?
Mon expérience de vie m’a montrée que je peux apprendre à regarder le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide, je peux décider de nourrir mon côté optimiste et cela m’apporte beaucoup de bienfaits comme cesser de regretter, ruminer, râler pour au contraire me concentrer sur le présent et sur la construction d’un avenir meilleur qui a du sens pour moi.
Cela me fait penser à l’histoire des deux loups, vous la connaissez peut-être ?
Un soir, un vieux Cherokee parlait à son petit-fils du combat qui a lieu à l’intérieur des gens.
Il disait : « Mon petit, il y a une lutte entre deux loups à l’intérieur de chacun de nous.
« L’un est le Mal – c’est la colère, l’envie, la jalousie, le chagrin, le regret, la cupidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, l’amertume, le sentiment d’infériorité, le mensonge, l’orgueil, la supériorité et l’égo.
« L’autre est le Bien – c’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la bonté, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »
Le petit-fils a réfléchi pendant quelques instants, puis il a demandé à son grand-père :
« Quel loup va gagner? »
Le vieux Cherokee a simplement répondu : « Celui que tu nourris. »
Trouver la force de garder espoir même lorsque les nouvelles du moment sont stressantes et négatives, s’obliger à penser “après la pluie, le beau temps”, cela nous permet de mettre en place des actions permettant d’aller vers ce ”beau temps”, et donc de se sentir mieux au présent et d’avoir confiance dans notre futur, plutôt que de se dire « à quoi bon » et de subir les évènements. D’autant plus important que le négatif attire le négatif et donc inversement le positif attire le positif, soyons vigilant sur notre propre langage intérieur.
Pas toujours facile, n’est-ce pas ? Alors venez en découvrir encore plus sur les bienfaits de l’optimisme et sur les différentes façons de le cultiver le dimanche 26 juin au Parc du Landry à Rennes. La Jeune Chambre Economique de Rennes nous organise une journée qui promet d’être enrichissante, conviviale et joyeuse.
Au plaisir de vous y rencontrer sur le stand de la Maison du Bien-Etre !
Sylvie Hurel
Formatrice-Coach-Aromatologue
www.sylviehurel.fr