Parfois, c’est quand je m’arrête que j’avance le mieux.
Encore faut-il que, quand je m’arrête, j’ai l’esprit libre…
Ralentir, prendre le temps, adopter un rythme de vie plus en adéquation avec ses besoins et la nature, c’est adopter la Slow Life. Personnellement c’est ce vers quoi j’ai envie de tendre de plus en plus, et vous ?
Parfois, dans les moments de moins bien, lorsque je me sens débordée entre ma vie professionnelle, mes engagements bénévole, ma vie de maman etc, je me dis que c’est juste inatteignable la Slow Life, comme un joli rêve d’idéal…
Eh oui je suis une entrepreneuse indépendante, je travaille dans le bien-être et le développement personnel néanmoins parfois je suis tellement absorbée par le développement de mon activité et par mon rôle de maman que j’en oublie de me programmer des moments ressources, d’être à l’écoute de mes besoins… enfin que j’oubliais 😉
Ralentir, cela s’apprend ! En fait, cela se décide d’abord et ensuite cela s’apprend… en douceur 🙂
C’est d’ailleurs un des premiers changements (attendus) lors de la transition de vie de la retraite : « enfin je vais pouvoir ralentir, prendre le temps, vivre à mon rythme. » Et pourquoi ne pas commencer tout de suite ? Qu’est-ce qui nous en empêche vraiment ?
Aujourd’hui plus que jamais, on peut travailler tout le temps et partout, ce qui génère une charge mentale importante. Quand je parle de charge mentale, je parle de l’ensemble des exigences liées à notre activité : exigences professionnelles, exigences personnelles, exigences émotionnelles, exigences financières, vous voyez ?
De mon côté, lorsque l’équilibre est rompu, cela se ressent sur ma vie personnelle, ma vie familiale, ma vie sociale, ma créativité etc, bref partout ! Fort heureusement je suis plus attentive depuis quelques années aux ressentis que provoque chez moi ce déséquilibre. Cela me permet de régulièrement réajuster les curseurs : comment je me sens dans cette situation, ce choix ? de quoi ai-je besoin pour me sentir (encore) mieux dans ce domaine de ma vie aujourd’hui ? Ecoute et bienveillance envers soi-même sont déjà une première étape important à mes yeux.
La notion de Slow Life est également directement associée à la psychologie positive : apprendre à cultiver la gratitude, l’optimisme, s’émerveiller de la nature qui nous entoure… Regarder les petits bonheurs que m’offre la vie m’aide à rester optimiste, je me sens ainsi plus confiante et plus sereine.
Encore faut-il que quand je m’arrête j’ai l’esprit libre… Facile à dire, pas toujours si simple au quotidien, être dans l’instant présent et seulement dans l’instant présent, cela se décide et demande de l’attention. En ce qui me concerne, j’aime écrire cela m’aide à me recentrer sur mon essentiel si jamais je m’en suis éloigné 🙂 Mon « bullet journal » m’aide à visualiser sur une semaine les situations, les ressentis, les choix que j’ai réalisés, à faire ce que j’appelle du « téléchargement cérébral » et ça fait du bien ! Chacun son « truc », moi c’est l’écriture et vous ?
Je pratique également la méditation guidée, quelques minutes, plusieurs fois par semaine, cela m’aide à lâcher prise, à être dans l’instant présent et à me dire que je ferai le meilleur des choix le moment venu par exemple. Une participante à un de mes ateliers de psychologie positive nous a partagé dernièrement sa pratique de la cohérence cardiaque, l’important c’est de trouver l’outil qui nous parle ou qui nous apaise 🙂
Et vous, qu’est-ce qui vous aide à avoir l’esprit libre quand vous passez du domaine professionnel au domaine privé ? Avez-vous besoin de sas de décompression comme une activité sportive ou autre ? Qu’évoque pour vous la « Slow Life » ?
J’ai envie de conclure par ces paroles d’une chanson d’Oxmo Puccino qui résume très bien ce que je mets derrière ces mots « Slow Life »
« La slow n’est pas la no-life
Sors tes antennes, capte
Respire un peu écoute ce cœur battre ».
Bon week-end à vous, à l’écoute de votre coeur 🙂