Bonjour,
Dimanche dernier, nous sommes allés faire une chouette rando à Roz sur Couesnon, la rando panorama sur les polders et la baie du Mont St Michel, vous connaissez ? Il y avait pleins de châtaignes par terre, j’ai remarqué leurs carapaces piquantes. Je me suis demandée à quoi leur servait les piquants des bogues, je me suis dit : surement à se défendre de prédateurs herbivores pour qu’elles puissent mûrir en paix. Néanmoins, ce qui m’a interpelée c’est qu’une fois que les châtaignes sont mûres à l’inverse elles sont libérées sans protection…
Nous avons tous nos « piquants », notre propre carapace, notre mécanisme de défense, notre bouclier personnel pour nous protéger contre la douleur. Lorsque nous enclenchons ce mécanisme de sécurité c’est un peu comme si nous disions silencieusement autour de nous « stop ça suffit ! ». A mon sens, le problème surgit quand ces carapaces se mettent en place certes pour notre « survie » à un moment donné mais ne se détruisent jamais pour nous libérer.
Vivre, c’est affronter des risques, accepter que tout ne se passera pas toujours comme nous le voulons, savoir apprécier les moments de bonheur mais aussi accepter que la souffrance frappera de temps en temps à notre porte et nous mettra à l’épreuve.
Quand nos carapaces (et donc nos peurs et nos blessures) prennent le contrôle de nos vies, nous les transformons en filtres à travers lesquels nous observons le monde. Ce sont comme des murs qui se construisent et nous isolent, pas uniquement de la souffrance et de l’incertitude mais aussi de l’affection et de tout lien social.
Au moment de l’entrée en retraite, des peurs, des inquiétudes peuvent apparaître (peur de ne plus se sentir utilement socialement parlant, peur du vide, peur de la solitude…). Cela va demander un peu d’introspection personnelle d’aller les observer, les accueillir pour les transformer en besoins à nourrir plutôt que de se construire une armure qui pourrait être « moi je n’ai besoin de personne » par exemple.
La nouvelle vie à la retraite peut également prendre un peu de temps avant d’être confortable car quelque part, il va être nécessaire de lâcher la carapace construite tout au long de la vie professionnelle.
Vigilance, nos carapaces peuvent avoir sur le long terme des conséquences néfastes sur notre santé physique et mentale. La bonne nouvelle c’est que nos armures peuvent s’ouvrir petit à petit. Nous enclenchons alors un cheminement vertueux qui nécessite de l’amour, de la compréhension, de la patience, de l’acceptation et aussi des efforts et de la volonté.
“Les gens prennent tout le temps soin de leurs cheveux. Pourquoi pas de leur cœur ?” – Proverbe chinois-
Et si, à l’entrée en retraite, vous ouvriez votre carapace pour vous donner un nouvel élan ? Les ateliers « se préparer à bien vivre sa retraite » ou « bonheur et retraite » peuvent vous apporter une aide précieuse dans cette période de transition.
Le coaching de vie, la pratique de la psychologie positive sont des outils qui peuvent aider à travailler l’ouverture du coeur. S’il est difficile parfois de poser des mots sur ses blessures, pensez également aux massages (clin d’oeil à mon amie Catherine Georges bio énergéticienne), aux Fleurs de Bach (élixir Sweet Chestnut), à la méditation…
Et côté lecture, je pense forcément au « conte chaud et doux des chaudoudoux » qui est un livre pour enfants qui plaira aussi aux adultes 🙂 Il traite de l’art d’être heureux et de rendre les autres heureux, de la joie de donner et de recevoir. Il a été écrit par Claude Steiner, psychologue américain.
Prenez soin de vous 🙂
Bien chaleureusement,