L’ikigaï est une vraie philosophie de vie qui nous met en mouvement, qui nous permet de cheminer vers le bonheur, vers un certain niveau d’épanouissement, de responsabilité de nous-même et de notre bien-être.
Dans la vision japonaise de l’ikigaï, il n’y a pas le cercle « Ce pour quoi je peux être payée/gratifiée » mais un cercle « Hobbies & work » (Loisirs & travail).
Cela signifie que la vision japonaise de l’Ikigaï n’oppose pas travail et loisirs, comme dans notre culture occidentale, ainsi le travail peut être aussi notre hobbie/loisirs/passion et je ne suis pas obligée d’attendre la fin de la journée, le week-end, les vacances ou la retraite pour vivre des choses qui me font vibrer !
Lorsque je m’éclate dans mon travail, cela participe à mon épanouissement, avec la vigilance bien sûr que cela ne justifie pas d’être surmenée et/ou sous payée !
Lorsque des stages « se préparer à bien vivre sa retraite » ou « Je trouve mon ikigaï à la retraite » que j’anime, nous abordons la relation que chacun(e) entretient avec son domaine de vie professionnel.
Comment sereinement tourner la page de votre vie professionnelle si vous ne savez pas clairement ce que le travail représente pour vous ?
- 1ère étape : sans réfléchir, notez de 0 à 10 votre degré d’épanouissement global dans votre travail.
- Ensuite, listez :
- étape 2 : 10 choses qui vous plaisent dans votre travail
- étape 3 : 10 choses qui vous conviennent moins
Lors de la transition vie professionnelle – entrée en retraite, il y a de fortes chances pour que ce que vous avez noté dans les choses qui vous conviennent moins ne vous manque pas du tout, n’est ce pas ?
Par contre, il est intéressant de regarder de plus près les choses qui vous plaisent/épanouissent dans votre travail. A quel(s) besoin(s) font-elles échos ? Comment allez-vous nourrir, cultiver ces besoins là dans votre nouvelle vie de retraité(e) ?
Je prends un exemple : si parmi ce que vous appréciez dans votre vie professionnelle il y a le fait d’avoir au quotidien des relations sociales inter-générationnelles, demain à la retraite comment allez-vous entretenir cela ? Quelles sont les activités qui vont vous permettre de garder ces liens inter-générationnels qui vous stimulent et vous épanouissent ?
De quoi ai-je besoin pour me sentir bien ? Je sais je radote beaucoup avec cette question, parce qu’elle est, de mon point de vue, essentielle !
Dans les années 1960, Marshall Rosenberg a développé la Communication NonViolente® (CNV), dans le but de construire des relations humaines plus saines, fondées sur l’empathie, la compassion, la bienveillance et le respect de soi et des autres. La CNV s’appuie sur les besoins de chaque personne.
Je vous invite à parcourir cette liste de besoins et à laisser votre regard se poser sur les mots qui vous attireront le plus. Ils vous indiqueront peut-être un ou des besoins importants pour vous à cultiver pour vous créer une retraite épanouie et épanouissante.
Je reste à votre écoute,
Bien chaleureusement,