Il était une fois les vacances

Connaissez-vous l’origine du mot « vacances » ? Ce nom vient de vacant, du latin vacans, participe passé du verbe vacare : « être libre, inoccupé, vacant (par exemple une place, une maison…) » ou bien encore « être inoccupé, oisif (avoir du temps libre) ». « Les vacances désignent à l’origine la période pendant laquelle les élèves cessent leurs études, puis les jours de vacances désignent les jours où l’on interrompt le travail pour se détendre. » (source Lexilogos)

En quoi notre vie est-elle différente en vacances ? Et depuis que vous êtes à la retraite, avez-vous autant besoin de vacances ?

Il pourrait sembler paradoxal de parler de « prendre des vacances » lorsque l’on est en retraite, non ? Certain(e)s jeunes retraité(e)s parlent d’ailleurs de la retraite comme une période de grandes vacances, c’est le ressenti des premières semaines en tout cas après une nouvelle page est à écrire. Ce « paradoxe » tient en partie à notre habitude d’appréhender les vacances en opposition avec le travail, comme une parenthèse bien-être dans l’activité professionnelle, et non pas d’une manière plus large, comme une coupure avec la vie quotidienne.

De mon point de vue, les vacances c’est justement un temps pendant lequel je m’extrais de mes habitudes quotidiennes. Un temps où je peux oublier la notion du temps, profiter du moment présent, un temps où je me connecte encore plus à moi et à mes besoins sans culpabilité : de quoi ai-je envie aujourd’hui ? Puisque le nombre d’obligations diminuent en vacances, place à l’écoute de soi, de ses besoins. Il n’est donc pas nécessaire de partir très loin pour se sentir en vacances, n’est-ce pas ? 🙂

Est-ce que partir en vacances suffit à se détendre ? Se détendre c’est « faire cesser un état de tension intellectuelle ou nerveuse, un état de préoccupation. » Tout dépend donc de ce qui nous préoccupe, de ce qui nous génère du stress ou de l’anxiété, bien souvent c’est une illusion de croire que partir va être suffisant pour « se détendre ». Un travail sur soi, seul(e) ou accompagné(e) par un(e) thérapeute, peut être nécessaire.

Je vous invite à profiter de la période estivale pour changer certaines de vos habitudes :

  • Visitez des sites touristiques à côté de chez vous.
  • Parcourez votre ville/commune avec l’oeil d’un(e) touriste.
  • Intéressez-vous à l’histoire de votre quartier/village.
  • Faites le marché, mangez différemment, expérimentez de nouvelles recettes.
  • Réservez dans un restaurant où vous rêvez de manger depuis longtemps.
  • Invitez des ami(e)s à vous accompagner dans vos escapades.

Il est possible de se ressourcer et de se rendre la vie plus douce tout aussi bien en restant chez vous qu’en partant loin, simplement en acceptant de faire quelques changements dans son train-train quotidien. Demandez-vous quelle émotion positive vous aimeriez ressentir au cours de votre journée : joie, rire, curiosité, créativité, amour … Il ne reste plus qu’à choisir les activités et les rencontres qui vous apporteront l’émotion choisie !

A la retraite (et avant aussi bien entendu !), je vous invite à être le vacancier, la vacancière de votre vie quotidienne : être à l’écoute de ses besoins, de ses envies, de son corps, suivre son intuition, choisir ce qui nous plait vraiment, nourrir sa curiosité, sa soif de découverte et de nouveauté.

Un nouveau cycle « je trouve mon ikigaï à la retraite » démarre le mercredi 25 aout en visio de 10h à 12h : 3 rencontres de deux heures (25 aout – 1er septembre – 8 septembre) pour vous accompagner sur vos choix d’activités à la rentrée, des activités qui auront du sens pour vous et vous apporteront joie et plaisir.

Bel été à vous !

Bien chaleureusement,

Scroll to top

Inscrivez-vous à la lettre d'information de Sylvie Hurel

Téléchargez gratuitement votre ebook "Mon équilibre de vie à la retraite"

Merci, votre inscription a bien été enregistrée ! Vérifiez votre boîte mail et cliquez sur le lien pour accéder à votre e-book !