A la retraite, se recentrer sur soi sans perdre l’essentiel

La retraite marque une étape importante de la vie, où les obligations professionnelles s’effacent pour laisser place à une liberté nouvelle. C’est aussi un moment où l’on peut choisir de se recentrer sur soi. Mais comme tout choix de vie, cela comporte des avantages et des inconvénients.

Depuis 2014, j’accompagne des futur(e)s et jeunes retraité(e)s sur le chemin d’une retraite épanouie et épanouissante à travers un parcours individuel et/ou des ateliers de groupe. Ainsi j’ai pu rencontrer différentes personnalités, différentes prises de conscience, différentes recherches d’équilibre, je vous en partage quelques-unes :

  • Jean, 65 ans, a toujours eu une vie professionnelle stressante. À la retraite, il décide de se recentrer sur son bien-être. Il s’inscrit à un cours de yoga et adopte une alimentation équilibrée, ce qui améliore sa santé et réduit ses douleurs articulaires mais après quelques semaines le manque de lien social lui pèse.
  • Marie, 65 ans, adorait peindre dans sa jeunesse mais avait abandonné cette passion faute de temps. Maintenant retraitée, elle participe à des ateliers d’art et a même exposé ses œuvres dans une petite galerie locale, retrouvant un sentiment d’accomplissement personnel.
  • Après avoir élevé trois enfants et travaillé comme enseignante, Claire, 65 ans, décide de voyager seule pour la première fois. Elle part en Asie pour un mois et revient avec une nouvelle vision de la vie, se sentant plus libre et confiante.
  • Nathalie, 67 ans, choisit de se retirer progressivement des cercles sociaux pour se recentrer sur la lecture et les promenades solitaires en attendant la retraite de son mari. Après quelques mois, elle ressent une profonde solitude et regrette de ne plus voir ses amis aussi souvent.
  • Michel, 65 ans, décide de se consacrer enfin entièrement à ses loisirs, comme la pêche et le jardinage. Cependant, il réalise qu’il n’a plus l’occasion d’apporter son aide autour de lui, qu’il a perdu cette habitude, ce qui lui apportait beaucoup de gratification et de belles rencontres lorsqu’il participait à des activités bénévoles.
  • Hélène, 64 ans, adore sa nouvelle liberté et refuse systématiquement les demandes de ses petits-enfants pour venir les garder. Cela crée des tensions avec ses enfants, qui se sentent abandonnés et peinent à comprendre son besoin de se recentrer sur elle-même.
  • Jeanne, 66 ans, a trouvé comment partager son temps entre elle et les autres. Elle se consacre à ses passions, mais reste disponible pour sa famille et participe à des ateliers bénévoles ponctuelles dans son quartier. Cela lui permet de s’épanouir tout en restant présente à son entourage.

Se recentrer sur soi à la retraite est une démarche précieuse, car elle permet de se reconnecter avec ses envies et son bien-être. Cependant, il me semble essentiel de trouver un équilibre pour préserver des relations sociales positives et le plaisir de contribuer à la vie des autres.

La clé pourrait être de respecter ses propres besoins tout en restant attentif à ceux des autres, que pensez-vous ? Facile ? Pas toujours si simple ?

J’ai pu constater que, pour certain(e)s, ce rééquilibrage peut être difficile à mettre en place. Ainsi, je suis à votre écoute pour vous accompagner, vous aider à clarifier vos envies, surmonter vos doutes et trouver un mode de vie en lien avec vos aspirations tout en préservant des liens sociaux harmonieux.

Se recentrer sur soi ne signifie pas être seul(e) dans ce cheminement, bien au contraire.

Comme on me l’a soufflé dernièrement : « la retraite, c’est comme un bon café : on le savoure pour soi mais c’est toujours meilleur à partager !« .

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