Avez-vous peur de vous « mémériser » (ou pépériser) à la retraite ?

« J’ai plus de 63 ans je pourrais demander à prendre ma retraite mais je n’en ai pas envie. Enfin, après des années à m’occuper de mes enfants, je peux enfin me consacrer à mon épanouissement professionnel. Je ne compte pas mes heures, je n’ai plus besoin de quitter mon poste à 17h30 pour aller chercher mes enfants, leur faire à manger, les aider pour leurs devoirs, « tenir » la maison etc. Je suis complètement absorbée par mes tâches et la charge de travail est dense. Malgré quelques conflits en interne qui me procure des pics de stress, j’ai ma place encore à mon âge et j’ai encore un tas de choses à accomplir. Je suis fière lorsque je peux résoudre une situation qui permette à une personne de se sentir apaisée. Je me sens un peu plus utile chaque jour et j’ai besoin de ce sentiment de reconnaissance pour me lever le matin, pour me fixer des objectifs, pour être créative, dynamique. Au fil des années d’expérience, j’ai acquis de la confiance, je me suis affirmée, je suis plus à l’écoute aussi. J’ai peur que si j’arrête ma vie professionnelle, je me laisse aller, je me « mémérise », je ne serai plus dans le coup comme on dit, je vais me replier sur moi, mon domicile, mon mari (qui n’est pas en retraite et passionné par son travail) et quoi d’autres ? »

Vous reconnaissez-vous dans le témoignage de Chantal ? Avez-vous atteint l’âge de la retraite mais tout comme elle vous prolongez votre date de départ ?

J’ai tendance à penser que pour trouver une solution à une problématique, il est nécessaire de bien cerner de quoi il s’agit, vous êtes d’accord ?

  • Premier point : le besoin de reconnaissance qu’est-ce que cela représente pour vous ?
  • Après quoi courez-vous vraiment ? des compliments ? des encouragements ? des échanges, du partage ?
  • Comment se manifeste-t-il ce besoin de reconnaissance, dans quel domaine, contexte ?
  • Face à un manque de reconnaissance, quelles sont les émotions qui vous submergent ? colère ? tristesse ? démotivation ? injustice ? …
  • Est-ce qu’en général, vous faites plutôt les choses pour vous ? ou pour faire plaisir aux autres ?

Cultiver notre besoin de reconnaissance joue un rôle majeur dans notre équilibre psychologique. Nous avons alors la confirmation de notre valeur au travers notamment de notre appartenance à une équipe, un groupe, une communauté.

Se sentir reconnue, je pense que c’est d’abord se connaitre et se reconnaître soi-même comme une personne ayant de la valeur, des besoins, avec des forces et des vulnérabilités aussi.

Grâce à des exercices de psychologie positive et au parcours d’accompagnement individuel « je trouve mon ikigaï à la retraite« . Chantal a pu prendre conscience pas à pas qu’elle pouvait se sentir reconnue dans les autres domaines de sa vie et développer de nouveaux groupes d’appartenance au sein desquels elle pourra se sentir exister, vivante, active, dynamique tout en étant bientôt à la retraite.

C’est en se sentant bien dans notre tête et dans notre corps que nous renvoyons une image positive de nous-même à notre entourage, quelque soit notre âge et notre statut.

Je reste à votre écoute.

Bien chaleureusement,

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