Avez-vous vieilli plus vite depuis un an ?

Dernièrement, en discutant avec ma maman (qui a 87 ans) elle me confiait que, depuis cette pandémie et tout ce qui en a découlé, notamment l’arrêt des activités associatives et de loisirs, la diminution des liens sociaux, des stimulations physiques et intellectuelle etc, elle trouve qu’elle a vieilli « d’un coup » !

Avez-vous de votre côté cette sensation d’avoir vieilli plus vite depuis un an ? Cela peut s’expliquer, de mon point de vue, par plusieurs facteurs notamment :

  • le stress, la déprime, ou l’anxiété prolongés entrainent la libération dans notre organisme de molécules qui abîment nos petites cellules et nous font paraître plus vieux/vieille ;
  • la qualité de notre sommeil a pu être impactée par le contexte sanitaire ;
  • nos habitudes alimentaires ont été modifiées ;
  • la sédentarité s’est accentuée ;
  • peut-être également moins de préoccupation pour l’image de soi, notre apparence (vu qu’on ne sort pas à quoi bon aller chez le coiffeur, se maquiller, s’habiller… ?) ;
  • moins de contacts inter-générationnels.

De mon côté, je le constate également « j’ai l’impression d’avoir pris un coup de vieux » ou plutôt de vieille en l’occurrence 😉 Cela m’interroge et m’interpelle. J’avais eu cette sensation là au moment du décès de mon papa il y a 10 ans.

Signification : Subir un vieillissement brutal
Origine : Expression française qui véhicule une idée de changement profond survenu sur une personne. De ce fait le terme coup sert de métaphore pour exprimer la brutalité.
La vieillesse a été interprétée de plusieurs manières selon les civilisations et passe de simple signe biologique causé par l’usure du temps à la sagesse et l’expérience comme à la faiblesse et la décrépitude.
« Prendre un coup de vieux » n’est donc pas forcément un signe d’une déchéance mais peut tout simplement s’agir d’un surcroit de maturité.
(source www.expressions-francaises.fr)

Âge biologique ou âge «ressenti à l’intérieur», auquel s’identifier ? Le compteur des années augmente, pour autant l’âge n’est pas le facteur déterminant de notre façon de vivre et il n’affecte pas tout le monde de la même façon… Je vous propose un petit jeu :

Trouvez votre âge subjectif :

  • Au fond de moi-même j’ai le sentiment d’avoir … ans.
  • En termes d’apparence physique, je me donne … ans.
  • J’ai les mêmes centres d’intérêt qu’une personne de … ans.
  • D’une manière générale, je fais la plupart des choses comme si j’avais … ans.

Additionnez les résultats et divisez le total par 4. Votre âge subjectif est de … ans !

« Le problème quand on vieillit c’est que l’enfant qui est en nous ne s’en rend pas compte. »

Sigmund Freud

Ce qui importe c’est donc l’état d’esprit qui nous habite, c’est le regard que nous portons sur nous, sur notre âge. Notre vrai âge est finalement notre âge intérieur, l’âge que nous avons dans notre tête.

  • Cultiver une bonne estime de soi permet d’entretenir une meilleure relation avec son âge.
  • Réveiller sa curiosité, son enthousiasme, « cette faculté qui nous rend capable de tout apprendre, de tout devenir, de dépasser nos limites. « L’enthousiasme possède des vertus prouvées scientifiquement, c’est une sorte d’engrais pour le cerveau », révèle André Stern ».
  • Développer son optimisme car cela a été prouvé qu’une personne optimiste est plus active qu’une personne pessimiste.
  • Apporter plus de légèreté et de joie dans sa vie quotidienne pour contrebalancer les effets négatifs du stress.

Je fais souvent référence, lors des ateliers de psychologie positive ou lors des stages de préparation à la retraite que j’anime, au livre de Marie de Hennezel « La chaleur du coeur empêche nos corps de rouiller ». Savez-vous d’où vient ce titre ? C’est un refrain chanté par les centenaires de la petite île d’Okinawa au Japon (vous savez je vous en ai déjà parlé avec la philosophie de vie de l’ikigaï). Le monde entier s’est penché sur les secrets de leur longévité. Il tient à leurs modes de vie, à leur alimentation, mais pas seulement, car ils sont considérés par leur communauté, par les jeunes générations comme des «porte-bonheur », des trésors. C’est là une des clés, certainement, de leur longévité. « J’ai voulu montrer que ce qui ne vieillit pas, c’est le coeur, le désir, l’amour. Cette faculté d’être vivant, de s’étonner, d’éprouver des joies. Tout cela ne vieillit pas. » Marie de Hennezel

Bien chaleureusement,

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