Un français sur quatre se sent vulnérable, ce sentiment de vulnérabilité touche davantage les femmes (29%) que les hommes (19%), les 18-24 ans (38 %) que les + de 65 ans (22 %) – Observatoire des Vulnérabilités en France 2018. Dans le contexte sanitaire actuel, la vulnérabilité liée à la précarité et à la santé s’accentue.
Mais qu’est-ce que la vulnérabilité ? C’est la question que nous nous sommes posés lors de l’atelier OPAR’lons du 25 mars dernier. A la question complétez la phrase « Selon moi, la vulnérabilité c’est… » les participants ont répondu : « une faiblesse, une fragilité, se sentir écrasé par le poids des autres, ne pas réussir à faire face, se sentir blessé, se mettre en retrait, avoir des complexes, douter de soi« . Et pour vous, que signifie le mot vulnérabilité ? Vous sentez-vous parfois vulnérable ? Si oui, dans quelle situation par exemple ?
Si l’on se réfère à la définition du dictionnaire, il est dit que la vulnérabilité décrit le caractère de quelque chose de fragile, de vulnérable ou encore de sensible. Les personnes vulnérables sont celles qui sont menacées dans leur autonomie, leur dignité ou leur intégrité, physique ou psychique. Dans le domaine de la sécurité informatique, une vulnérabilité (ou faille) est une faiblesse dans un système informatique permettant à un attaquant de porter atteinte à l’intégrité de ce système, c’est-à-dire à son fonctionnement normal, à la confidentialité ou à l’intégrité des données qu’il contient.
Aujourd’hui, grâce aux recherches en psychologie positive, on parle aussi de la vulnérabilité comme d’une force. Oser se montrer vulnérable dans la relation avec l’autre, c’est oser être qui l’on est, c’est avoir le courage d’être « imparfait(e) » !
Brené Brown (autrice du livre Le pouvoir de la vulnérabilité) nous invite à avoir un devant doux et un dos fort (et non le contraire) pour ainsi exercer notre muscle de vulnérabilité afin de rester dans l’ouverture du coeur au lieu d’être en position d’attaque ou de défense.
Il existe des facteurs de protection pour prévenir la vulnérabilité et agir sur notre santé :
- développer ses compétences personnelles et sociales, renforcer l’estime de soi et la confiance en soi,
- cultiver une attitude optimiste envers l’avenir,
- conserver de bonnes habitudes quant à la résolution de problèmes,
- continuer à participer à des activités sociales,
- enrichir sa capacité à choisir, à prendre des décisions,
- développer sa résilience.
Les ateliers Bonheur & Retraite, « Je trouve mon équilibre à la retraite« , les groupes de parole OPAR’lons, sont là pour aider, pour vous accompagner dans ce cheminement.
« Le moment de la retraite peut être le temps d’un changement, le temps de s’accepter, imparfait et magnifique tout à la fois. C’est la voie de la relation positive avec les autres. » – Rosette Poletti
Rosette Poletti nous parle de la « philosophie du coquelicot« . Le coquelicot symbolise « l’ardeur fragile » et signifie aussi « Aimons-nous au plus tôt ».
« Parce que cette fleur est frêle et vulnérable et pourtant, elle se tient droite, dressée vers le ciel.
Elle est d’une couleur intense, elle est pleinement elle-même.
Elle fleurit partout où ses graines se posent, du champs de blé au pierrier, des bords de la route à la profondeur des grandes prairies.
Elle est capable de trouver ce qu’il lui faut dans la terre où elle s’enracine, elle n’a pas besoin d’arrosage ni d’engrais, elle accueille les pluies du ciel.
Elle ne craint pas le soleil ni l’aridité.
Elle embellit n’importe quel lieu où elle fleurit.
Elle sait s’effacer lorsqu’elle a donné ce qu’elle était appelée à donner. »
De plus, étant donné que le coquelicot est une fleur qui se fane relativement vite, il nous transmet également un autre message : la beauté de la vie est éphémère et il faut donc profiter de chaque jour autant que possible.
Ainsi je vous invite à explorer cette « voie du coquelicot », à prendre soin de vous et à prendre soin des autres.
Bien chaleureusement,